Les liens entre Victor Hugo et Nancy sont nombreux, son père et son frère ainé Eugène sont nés au 29 rue des Maréchaux et son grand-père menuisier avait son atelier dans la rue du Maure-qui-Trompe.
Il décrit dans une lettre adressée à un ami cette ville qui lui est chère.
“Je me suis réconcilié avec Nancy, d’abord parce que j’y ai dîné, et j’avais grand’faim ; ensuite parce que la place de l’Hôtel-de-Ville est une des places rococo les plus jolies, les plus gaies et les plus complètes que j’aie vues. C’est une décoration fort bien faite et merveilleusement ajustée avec toutes sortes de choses qui sont bien ensemble et qui s’entr’aident pour l’effet ; des fontaines en rocaille, des bosquets d’arbres taillés et façonnés, des grilles de fer épaisses, dorées et ouvragées, une statue du roi Stanislas…/… C’est une place marquise.…/… L’architecture du dix-huitième siècle, quand elle est riche, finit par racheter son mauvais goût. Sa fantaisie végète et s’épanouit au sommet des édifices en buissons de fleurs si extravagantes et si touffues, que toute colère s’en va et qu’on s’y acoquine…/…
Article photographie © DR Pascale Fourtier Debert
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