Au XVIIIe s. les femmes peintres ont le même statut que les hommes, Élisabeth Vigée-Lebrun s’établit à quinze ans, comme peintre professionnelle et ses portraits talentueux font d’elle le peintre officiel de Marie-Antoinette. Elle est reçue à l’Académie royale de peinture en 1783 en même temps qu’une autre femme peintre Adélaïde Labille-Guiard.
Marianne Loir, Anne Vallayer-Coste, Marie-Guillemine Benoist, .… tous ces noms vont tombés dans l’oubli, c’est la révolution qui affecte leur carrière et les restrictions qui sont alors imposées aux femmes durent jusqu’au XIXe siècle. En France, l’Académie des beaux-arts leur est interdite. En 1990 siècle, certains éditeurs se permettent encore de zapper leur nom, ex : Dictionnaire des peintres, Larousse 1990…
Article © DR Pascale Fourtier Debert
Catherine Girardon, Élisabeth-Sophie Chéron et des dizaines autres femmes sont admises à l’Académie royale de peinture déjà au XVIIe s.,…
Portrait du Dauphin, arrière-petit fils du Duc Léopold par E. Vigée-Lebrun