Les coquettes du XVIIIe siècle portent sous leur robe trois jupons superposés, (appelés à l’époque jupes). Ces étoffes intermédiaires entre l’apparence et le corps, sont des voiles de l’intime, des draperies coquines, et ces jupes portent chacune un nom, la discrète, la friponne, la secrète. La discrète annonçe la couleur en quelque sorte, et met en valeur, dans une progression graduelle et intense, la friponne puis la secrète, un art de la lenteur et de l’attente que les libertins maîtrisaient à merveille.
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Article © DR Pascale Fourtier Debert
Amoureux inconditionnel de la mode des temps jadis qui sublimaient les femmes, je pense que de nos jours, avec électricité, confort, ascenseurs, routes goudronnées et voitures… Porter ses vêtements serait encore possible et bien moins contraignant qu’ils ne le furent alors…
On peut bien rêver? Non?? 🙂