Un mariage qui a bien fait rire les nancéiens !

En 1750, Le roi Stanislas offre le terrain de l’actuel ‘Hôtel de la Reine”, à son intendant, M. Alliot, qui est chargé d’y construire son pavillon…
M. Alliot a une fille Rosette, celle-ci semble être canon car elle fait tourner la tête de tous ceux qui l’approchent. Le premier à tomber pour elle est le fils de la Galaizière, qui en meurt de dépit et d’amour en 1752.
Puis elle ravit le cœur du beau chevalier de Beauvau-Craon, (frère de Mme de Boufflers), mais cet amour est une hérésie car le chevalier, promu au titre de Prince de Beauvau-Craon, ne peut épouser la vile roturière.
M. Alliot organise alors en grande pompe le mariage de Rosette avec un roturier de son espèce. Mais le jour du mariage, la belle est en larmes, pousse des cris stridents, se débat et s’évanouit, de fait, le chevalier de Beauvau-Craon, sensible à ses pleurs, l’enlève et l’emmène à Paris.
Et le mari dans tout ça ?
Le mari mécontent, il n’aura jamais plus de la part de Rosette que sa signature sur l’ acte de mariage, lui attente un procès le jour où Rosette accouche, à Paris, d’un enfant* ouvertement reconnu par son beau chevalier ! Le procès durera 10 ans et deviendra la fable de Nancy !