Faste, luxe et plaisirs étaient de mise au sein de l’abbaye… !
Les chanoinesses de Remiremont, ne voulant pas abandonner les privilèges dus à leur statut de jeunes filles de très haute noblesse, avaient adopté depuis le XVIe siècle un style de vie pour le moins décalé pour des religieuses !
Elles servaient l’Église bien sur, mais seulement vêtues de fastueuses robes de soie, de velour ou de satin, recouvertes de croix en rubis, ou en diamants… exit le voile noir qui leur brouillait le teint, un léger crêpe sur la tête suffisait. Leurs chambres étaient meublées de porcelaines, d’argenterie, de soieries et toutes les occasions étaient bonnes pour chanter, danser, faire la teuf …,
On était loin de l’austérité sévère observée dans d’autres abbayes, et les deux abbesses qui essayèrent de réformer ces règles pour retrouver l’idéal d’humilité et de pauvreté qui aurait du animer cette digne institution se firent carrément voler dans les plumes, !
Article©PFD, réf et portrait de l’abbesse Marie-Christine de Saxe représentée en nymphe des eaux de Plombières, Jouffroy, 1762, musée de Remiremont
© Remiremont histoire d la ville, éditions G. Louis