Grandiose lieu d’habitation construit en 1712, pour, et par l’évêque de Metz, Mgr duc de Coislin, ce petit Versailles Messin était une demeure princière avec des jardins et des bosquets réputés.
Marie Leczinska y séjourne en 1728, avant de devenir Reine de France.
Le château de Frescaty est revendu en 1789 à un maçon qui s’en sert de carrière, et ses grilles en fer forgé sont même utilisées comme piques à la Révolution !
C’est dans une des salles de réception de la propriété reconstruite en 1829, qu’est signée la triste capitulation de l’Armée française en 1870 !
Le site devient alors une base aérienne allemande, avec l’arrivée en 1909 d’un zeppelin. Les bâtiments du château ayant résisté aux bombardement français de 14-18 sont entièrement détruits par les bombardements américains en 1945 et le site devient par la suite la Base Aérienne 128 (BA 128) de Metz-Frescaty, dissoute le 21 juin 2012.
Source et article très intéressant en cliquant ici
Article © PFDebert
Voici une description de l’époque :
“La face principale du château ouvrait ses seize fenêtres et sa porte cintrées sur la colline de Jouy aux Arches. On y montait par un perron de sept marches en marbre de Vérone régnant tout autour de l’édifice. Il y avait à Frescati presque autant d’eau qu’à Versailles (proportionnellement). A droite, une terrasse bordée d’orangers, au milieu un grand bassin ayant la forme d’un arc avec sa corde. Neptune menaçait d’un trident fougueux et soufflait l’eau par les narines. Au bout de l’allée, des eaux vives où nageait des cygnes. A l’horizon, Metz apparaissait avec sa ceinture de remparts, sa cathédrale pour couronne et les clochers de ses treize paroisses comme fleurons. Derrière le château, le labyrinthe aux méandres mythologiques entre deux rangées de charmilles…au pied duquel une grande pièce d’eau circulaire entretenait une douce fraîcheur.”
Elévation des basses cours, chapelle © gallica
Bonjour, j’aimerais me procurer le livre d’où sont tirés ces articles. Pouvez-vous, s’il-vous-plaît, me donner les coordonnées.
Merci d’avance.
Michèle WEINMANN
Frescaty, le Versailles messin, (Albert Haefeli)
Bonjour,
Une boîte de nuit fréquentée, entre autres, par de nombreux musiciens noirs américains, était en vogue, au début des années 60.
Il n’en est fait aucune mention, dans les annales d’après guerre de la fameuse base aérienne.
Merci de bien vouloir m’en dire un mot.
Meilleures salutations.
B. Y.
Bonjour, je n’ai jamais croisé d’informations concernant cette boite de nuit. Les archives de Moselle peuvent peut-être vous renseigner sur ce sujet.
Bonne journée à vous, amicalement, Pascale