La revue de l’art français ancien et moderne de 1894 décrit le peintre Pierre-Etienne Falconet (fils du sculpteur Maurice Falconet et mari de la sculptrice Marie-Anne Collot, décédée à Nancy en 1821) comme peintre “médiocre”.
Pourtant, lorsque l’on contemple son œuvre aujourd’hui, on ne peut qu’admirer la délicatesse de sa touche et de son dessin…
Une délicatesse qui semble être cependant en parfaite opposition avec le comportement brutal et grossier du peintre, comportement décrit par sa femme, Marie-Anne Collot, dans une plainte déposée contre lui au commissariat de police et consignée dans un procès verbal de l’époque. (source Emile Campardon)
Séparé de sa femme, le peintre (s’) est exilé visiblement en Angleterre où il rencontre une certaine notoriété.
Il y peint et dessine plusieurs portraits de personnalités connues, la famille Tudor, Horace Walpole, etc,
Ses dessins les plus délicats sont des portraits d’enfant à la mine de plomb, celui notamment de Marie-Antoinette à 15 ans, inédit et vendu chez Christies Paris le 3 novembre 2015.
Portrait of a young boy in profile to the right, flllette à la pomme (probablement sa fille Marie-Lucie) et portrait de Marie-Antoinette à 15 ans © P.-E. Falconet
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