L’identité de l’auteur de la dédicace reste à déterminer mais celui-ci
pourrait-être au vue de sa manière de versifier, un poète tel que Saint Lambert ou encore Stanislas de Boufflers.
“Il luit enfin ce jour heureux
ou, n’écoutant que ma tendresse
Je puis faire entendre les vœux
qu’au ciel à chaque instant j’adresse
bon caractère excellent cœur
de mon oncle sont l’apanage
qu’en récompense le bonheur
soit à jamais son partage
——–
L’hommage qui sent la fadeur
serait pour vous un triste hommage
Et tout esprit complimenteur
perd devant vous son étalage
pour aller jusqu’à votre cœur
Mon oncle il n’est qu’un seul langage
pour vous plein d’une vive ardeur
le mien va le mettre en usage
L’hommage qui sent la fadeur
serait pour vous un triste hommage
Et tout esprit complimenteur
perd devant vous son étalage
pour aller jusqu’à votre cœur
Mon oncle il n’est qu’un seul langage
pour vous plein d’une vive ardeur
le mien va le mettre en usage
Oui c’est de lui que je me sers
au jour d’une fête si belle
pour vous offrir avec vertu
un fleur qu’on — immortelle
la rose il est vrai brille plus
mais pour mieux témoigner mon zèle
de votre esprit de vos vertus
j’ai choisi l’emblème fidèle
au jour d’une fête si belle
pour vous offrir avec vertu
un fleur qu’on — immortelle
la rose il est vrai brille plus
mais pour mieux témoigner mon zèle
de votre esprit de vos vertus
j’ai choisi l’emblème fidèle
Ref-du livre : Discours prononcés le III. fevrier MDCCLI. a la premiére assemblée de la Société littéraire, fondée dans la ville de Nancy, par le roi de Pologne
Liserons blancs, rue Saint Julien, Nancy