Des biologistes moléculaires font parler le sang du révolutionnaire Marat pour identifier la pathologie qui serait à l’origine de son eczéma géant, que certains ont nommé eczéma de conscience…
En 1906 entraient au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale quelques feuillets de L’Ami du peuple, présentant de larges taches brunâtres, qui, précise une note manuscrite, auraient été laissées par le sang de Jean-Paul Marat lui-même.
Le journaliste et homme politique les aurait eus en main au moment où le frappait le couteau de Charlotte Corday, le 13 juillet 1793…
Lors de cette séance consacrée au sang de Marat, Corinne Le Bitouzé, conservatrice au département des Estampes et de la photographie de la BnF, et Philippe Charlier, directeur de la recherche et de l’enseignement au musée du Quai Branly, analysent des feuillets de L’Ami du peuple.
Dédicace spéciale et remerciements pour l’info à A-M IVANKOV-DIAZ
Si vous ne pouvez pas vous y rendre, vous trouverez un article très documenté sur ces recherches biologiques en cliquant ici
Mardi 17 décembre 2019
18 h 15 – 19 h 30
Gratuit
BnF – Richelieu – Auditorium Colbert
2, rue Vivienne – 75002 Paris
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre dédicace.
C’est un plaisir que d’enrichir -dans la mesure de mes petites connaissances- votre beau blog.
“Eczéma de conscience” : la personne qui a trouvé ça a vraiment le sens de la formule. 🙂