(un céphalophore est une personne décapitée qui se promène en portant sa tête, comme ça l’air de rien)
Saint-Livier est le fils d’un puissant seigneur du Pays Messin à l’époque gallo-romaine.
Accompagnant son père dans la lutte contre les Huns, il est fnommé chef de l’armée pour défendre en urgence la cité de Metz contre le barbare Attila en 451.
Fait prisonnier par les Huns et n’ayant pas voulu renier sa foi chrétienne il est décapité par les Deux (non c’est une blague), Saint-Livier ramasse alors sa tête coupée, et (comme il ne sait pas quoi en faire) la dépose à un endroit où jaillit subitement une source.
Ce miracle aurait provoqué l’abandon du Haut de St-Jean par les Huns terrifiés, on les comprend !
Les habitants de la vallée de la Seille inhument ensuite Saint-Livier à l’endroit du miracle, au nord de la Côte St-Jean (à coté de Moyenvic (57) (à ce moment là située au pied de la voie romaine (actuellement le GR 5 à cet endroit)).
Le lieu attire les fidèle en pèlerinage et une chapelle y est bâtie.
Les reliques du saint sont transférées à Metz au Xe siècle” (source: escapade en Lorraine gallo-romaine) par l’évêque Thierry 1er (964-984), dans l’église Saint-Polyeucte, qui prend son nom. Lorsque cette église fut désaffectée, ses reliques furent déposées dans la basilique Saint-Vincent et à la cathédrale. (Source: Diocèse de Metz)
Gravure de Saint-Livier par le graveur lorrain Jacques Callot.
Article ©PFD
(j’irai prochainement faire le ” pélerinage ” pour vous montrer quelques photos.)