Lorsque Mme de Graffigny découvre le septième ciel dans les bras de « Doudou » (avocat fort au fait de la librairie et de 7 ans son cadet) :
« Les transport ou il m’entraine si aisément a present me desolent : ils ne me vont plus, ce coquin la n’est pas contant qu’il ne m’ait donné autant de folie qu’il en a. […] Ce miserable est bien glorieux de me faire oublier moi-meme et de me faire eprouver des folies que
je ne connoissois pas. »
Le lendemain, elle confirme à son ami Panpan :
« O qu’il est bon, qu’il est aimable, ce cher ami, et qu’il rend heureuse ton Abelle ! »
[Paris, rue Saint-Hyacinthe, 6 février 1744]
Extrait de “Petits Riens de Mme de Graffigny”, parution en septembre 2020