La broderie est devenue une vrai passion pour ce fils de brodeur (et frère aîné d’une illustre fratrie d’artistes), à tel point qu’il rédige un ouvrage fabuleux sur l’art de la broderie.
Comment broder en paillettes, en ronde-bosse, en guipure, tout y est expliqué en détail, il n’y a plus qu’à…
(en ligne sur gallica voir l’adresse en bas de l’article)
Charles-Germain de Saint-Aubin a suivi la voie toute « brodée » de son père et se donne le titre de « Dessinateur du roy » – en broderies et dentelles –, ce que personne ne conteste.
Il est nommé premier de sa profession et réserve sa production à la maison Dufourny, maison de dentelles de la Reine, pendant 10 ans.
Germain, sa fille Marie-Françoise, et son frère Auguste dessinent aussi de nombreuses robes de cour pour Galerie des Modes et Costumes français (1778-1787).
Hyper actif, le brodeur du roi s’épuise entre son travail… et sa maîtresse (une jolie Lorraine dont je n’ai pas retrouvé l’identité).
L’Art du brodeur, traité technique sur la broderie paru en 1770. sur gallica :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1065586m/f21.image
Je ne connaissais pas votre site, bien que j’ai participé à l’exposition sur Mme du Chatelet il y a quelques temps. Je suis ravie que vous ayez reproduit les dessins attribués à Charles germain qui ont été ensuite repris pour les cahiers de grandes robes de la cour de France dans la publication de la galerie des modes d’Esnaut et Rapilly sur lesquels j’avais écrit en 2006 un article dans Versalia, n° 9 p. 142-155 reproduit dans Persée qui établit cette filiation. ceci pour éventuellement l’indiquer en note de votre article. J’avais évoqué celà lors de l’exposition : Le dessin de mode sous toutes ses coutures, 1995 Musée Galliera. et bientôt je vais de nouveau en parler lors d’une prochaine exposition sur le XVIIIe siècle en province.
Je trouve votre site très interessant et j’accepte d’avoir des nouvelles de votre part/
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Françoise Tétart-Vittu ancien responsable du cabinet des estampes du Musée Galliera, Paris
Bonjour, merci beaucoup de votre message. Je viens d’imprimer votre étude sur les Grandes robes d’étiquette à la cour de Marie-Antoinette, dont je me régale et que je vais le mettre en lien dans mes articles sur les Saint Aubin.
Cette famille d’artistes est passionnante. J’avais bien “repéré” Catherine et sa nièce Marie-Françoise, dessinatrices, mais je n’avais pas trouvé de dessins de Marie-Françoise, et votre déduction concernant les dessins préparatoires pour les cahiers de grandes robes d’étiquette me séduit. La boutique de Marie aussi m’enchante ! je pense faire un nouvel article spécialement sur elle et je commande illico le Livre des Saint-Aubin ! (que je ne connaissais pas)
Je vous ajoute à mes “followers” avec grand plaisir,
Bien amicalement
Pascale