Denis Diderot est toujours habillé de noir et ne porte jamais de perruque.
Lors de son séjour à Petersbourg, l’impératrice de toutes les Russies, Catherine II, le reçoit, tous les jours, dans son palais, en tant qu’agent littéraire.
Il n’en est pas peu fier, mais il n’a jamais pensé qu’il faut s’habiller d’une autre manière dans un Palais, que dans son grenier (rue Taranne), et présente donc ses respects à la Princesse, vêtu entièrement de noir, comme il l’est habituellement.
De retour en France, et lors d’une conférence, le comte de Broglio veut le tourner en ridicule sur l’habit noir qu’il porte, et lui demande s’il est en deuil des Russes. Le philosophe lui répond : ” Si j’avais à porter le deuil d’une nation, monsieur le comte, je n’irais pas la chercher si loin. “
“Source © La vie de Diderot par Angélique.