Situé au niveau du numéro 44 de l’avenue de Boufflers à Nancy, cet élégant pavillon de plaisance et ses écuries attenantes sont actuellement en réhabilitation pour y créer 15 logements de très bonne facture.
La légende dit que c’est un ancien pavillon de chasse de la famille de Boufflers mais ces bâtiments ne figurent pas sur le plan de Nancy de 1830 (merci à Benoit Braibant).
Ce serait donc fort improbable qu’ils aient appartenu à la famille de Boufflers, mais il est impossible qu’un tel « domaine datant donc très probablement du début XIXe siècle » n’ait jamais été référencé ?
Je continue mes recherches mais difficiles en ces temps de crise, si quelqu’un connait l’histoire de ce pavillon, merci d’avance !Photos, © PFD 16/02/2021
Benoit Braibant nous éclaire sur la date de construction de ce pavillon avec plusieurs cartes de Nancy, voir ci-dessous
Catherine Bec-Lagrandeur ajoute cette histoire provenant de la mémoire collective et concernant ce domaine : “Une histoire raconte que c’est là que s’arrêta pour la nuit le convoi qui amenait le coeur de Marie la fille de Stanislas, car il était arrivé tard et les portes da la ville étaient fermées.”
Et comme il n’y a jamais de fumée sans feu, puisque dans cet extrait (à voir aussi ci-dessous) trouvé par Catherine Rouyer-Durand, on dit que le cœur de Marie Leckzinska fût effectivement déposé au n° 13 de l’avenue de Boufflers, dans l’ancienne villa de la Chatte, maison du peintre Senemont, mais si cette maison est en cours de destruction (débris) à cette époque, aujourd’hui malheureusement, elle n’existe plus.
La mémoire collective a donc mélangé ce fait, avec la luxueuse villa citée elle aussi dans cet extrait, au n° 8 bis, soit la magnifique propriété Pène (Frédéric Pène, peintre amateur XIXe) qui pourrait être celle dont nous parlons.