Jardin du Palais-Royal
On peut facilement projeter dans ce jardin le souvenir du philosophe qui venait très souvent s’y assoir et rêver sur le fameux banc d’Argenson.
« Qu’il fasse beau, qu’il fasse laid, c’est mon habitude d’aller sur les cinq heures du soir me promener au Palais-Royal. C’est moi qu’on voit toujours seul, rêvant sur le banc d’Argenson. […] Si le temps est trop froid, je me réfugie au café de la Régence ; là je m’amuse à voir jouer aux échecs. Paris est l’endroit du monde, et le café de la Régence est l’endroit de paris où l’on joue le mieux à ce jeu. […]. »
Les arcades marchandes du Palais-Royal ne seront construites qu’en 1784, à leur place s’alignaient ” des arbres en tête de choux ” (dixit Diderot).
Vers 1780, le philosophe gourmand, âgé de 67 ans, se rendait au “petit Caveau”, un café souterrain réputé pour ses délicieuses glaces.
Paris dans les pas de Diderot
