Connaissez-vous le lien entre Emilie du Châtelet et Jim Morrison ?
Difficile de raconter aujourd’hui cette histoire tragique, car il faut éviter les fausses interprétations en la replaçant dans le contexte des années 70 complètement « déjantées ».
C’est l’histoire d’un petit-petit… petit cousin d’Emilie du Châtelet (née Gabrielle Emilie Le Tonnelier de Breteuil), petit cousin sur sept générations, c’est à dire un descendant direct de l’oncle d’Emilie, Charles Achille Le Tonnelier de Breteuil.
A 18 ans à peine, le comte Jean Le Tonnelier de Breteuil écoule déjà de la drogue dure dans le milieu underground des années 70.
Ami des Rolling Stones, il approvisionne les stars du rock en héroïne pure indienne de couleur rose, dite « Barbe à Papa ».
Surnommé le « junkie aristo », il est impliqué dans la mort de Janis Joplin, en 1970, et dans celle de Jim Morrison en 1971.
Sa petit amie de l’époque, Marianne Faithfull, confie en 2014, au magazine britannique Mojo, la véritable histoire du décès de Morrison : ” En réalité, dit-elle, c’est la drogue de Jean de Breteuil, trop pure, qui a provoqué la mort de Morrison.”
Quelques semaines après la mort de Jim Morrison, Jean de Breteuil décède lui aussi d’une overdose d’héroïne à Tanger au Maroc, il était âgé de 22 ans.
Inutile de dire que Jean de Breteuil, qui avait hérité de la fortune de son père, était lui-même une victime de ce trafic.
Un roman s’inspire de sa tragique histoire : Dealer, ou la valse des maudits de Philippe Will.
© PFDebert 2022
Pas un grand personnage assurément si l’on se fie à ce qu’en disait Marianne Faithfull.. Reste à savoir si Morisson n’a pas voulu se suicider en s’injectant cette came. On n’évoque guère le rôle joué par le ministre de l’intérieur de l’époque Raymond Marcellin pour étouffer l’affaire. Pas d’autopsie. Et surtout pas question de lier un grand de France au deal et à la franch coonection à laquelle le comte de Breteuil entretenait des relations étroites.