
Je conseille vivement la balade semée de miracles” à faire dans les pas de saint Élophe à Soulosse-sous-Saint-Elophe.
La balade démarre au lieu même (dit-on) où saint Élophe fut décapité par l’empereur Julien (en l’an 362).
A cet endroit s’élève désormais une chapelle au bord du Vair qui est le point de départ de l’incroyable périple du saint céphalophore.
En effet, le vigoureux jeune homme commença à cet endroit précis l’ascension de la montagne sur laquelle il avait choisi d’être inhumé, emportant avec lui, bien sûr, sa tête sous son bras.
Pour se faire, Élophe dut traverser une vaste prairie au centre duquel s’élève aujourd’hui un chêne jumeau plusieurs fois centenaire.
Etrange coïncidence, plusieurs arbres bordant cette prairie sont actuellement anastomosés, c’est à dire qu’ils sont jumeaux, triples ou greffés naturellement entre eux.
Arrivé à mi-chemin, au milieu de la forêt, Élophe frappa de son bâton un rocher d’où l’eau jaillit, selon la loi des miracles, instantanément ! La fontaine existe toujours !
Alors qu’il poursuivait son ascension, avec toujours à ses trousses les troupes romaines, un deuxième miracle s’accomplit.
Une faille béante s’ouvrit dans la roche afin que notre bon Élophe puisse se cacher. Une araignée (géante ?) vint également à son secours en tissant une toile devant la cachette pour le soustraire de la vue des soldats.
Enfin, un troisième miracle se produisit lorsque Élophe, toujours sa tête sous son bras, exténué (on le serait à moins), s’effondra sur une pierre pour rendre son âme à Dieu. La pierre se transforma miraculeusement en siège.
Ce “siège” est toujours visible dans le cimetière attenant à l’église de Saint-Elophe, magnifique édifice roman édifié spécialement pour le saint.
Le contexte de l’histoire :
En Gaule, au IVe siècle, l’empereur Julien l’Apostat règne sur son empire et demande des sacrifices. Il prend pour cible une famille vosgienne toute désignée, celle de Baccius et de sa femme Lientrude, tous deux souverains de la chrétienté et gouverneurs d’Apollogranium.
Leurs nombreux enfants, tous nés à Solimariaca (ancien de nom du village de Saint-Elophe), sont de farouches défenseurs de la chrétienté.
Sept d’entre eux, dont les trois céphalophores : Euchaire, Elophe et Libaire, seront canonisés pour avoir réalisé des miracles.
Le martyre de celui qui nous occupe, Élophe, commence en l’an 362. Le jeune homme, ayant osé s’opposer à des fêtes païennes, est sommé par les troupes de l’empereur de renier sa foi. Décapité, il ramasse sa tête et commence l’ascension de la montagne où il désire être inhumé…
Numéro de téléphone pour faire la visite guidée :
06 82 63 58 87









Merci Pascale de nous faire partager vos découvertes. Je ne connaissais pas l’histoire de Saint Elophe. C’est très intéressant.
Jacqueline Michel
Bonjour à tous, Je réponds un pu tardivement à mes messages, en raison d’un petit souci de messagerie mais merci à vous tous pour vos commentaires.
Je vous souhaite une belle rentrée !
Merci pour les belles photos illustrant ce reportage . On peut découvrir aussi une chapelle Sainte Libaire à Grand
Bonjour à tous, Je réponds un pu tardivement à mes messages, en raison d’un petit souci de messagerie mais merci à vous tous pour vos commentaires.
Je vous souhaite une belle rentrée !