Sophie Rude

[Femmes artistes]
Sophie Rude, née Frémiet, est une peintre dijonnaise.
Son grand-père, Louis Gabriel Monnier, et sa mère, Thérèse Marguerite Monnier-Frémiet, sont graveurs.
Sophie est restée méconnue car beaucoup de ses tableaux ont été attribués à David.
Formée dans l’atelier de François Devosge par Anatole Devosge, puis dans celui de David, “Sophie dessine à merveille” et connaît un grand succès au Salon de 1827 à 1867.
Elle réalise 400 portraits dont très peu restent identifiés aujourd’hui.
En 1822, alors enceinte de son petit garçon, elle réalise La mort de Cenchrée, fils de Neptune tué accidentellement par une flèche tirée par la déesse Diane.
Ce tableau devient tragiquement prémonitoire lorsqu’en 1830, elle perd son petit garçon âgé de 8 ans. Par la suite, elle réalisera des scènes historiques empreintes de mélancolie et de deuil.
Sophie Rude pose également pour le visage de l’Allégorie de la victoire, l’un des bas-reliefs monumentaux de l’arc de triomphe, réalisé par son époux, le sculpteur François Rude.

Illustration : Les Adieux de Charles d’Angleterre à ses enfants, 1833, Sophie Rude.


Autoportrait, Sophie Fremiet-Rude
Portrait d’Amédée, par Sophie Fremiet-Rude
La duchesse de Bourgogne arrêtée aux porte de Bruges (détail), Sophie Fremiet-Rude
Illustration : Le Départ des volontaires, dit aussi “La Marseillaise” (fragment), de François Rude.
Atget, Eugène (Jean Eugène Auguste Atget, dit) (n.1857-02-12 – d.1927-08-04), Ancien couvent des Carmélites et ancienne maison de François Rude [pas Chateaubriand), 17 rue Denfert-Rochereau, 5ème arrondissement, Paris. (Titre factice), 1885. Tirage sur papier albuminé. Musée Carnavalet, Histoire de Paris.

La Mort de Cenchrée, Sophie Fremiet-Rude, 1823

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