Vanille et amande, les notes sucrées et florales des vieux livres

S’il vous arrive de “humer” vos vieux livres, sachez que vous n’êtes pas seul !

” Les vieux livres se dégradent et libèrent des molécules aromatiques comme le benzaldéhyde, qui a un arôme d’amande, la vanilline, qui sent la vanille, l’éthylbenzène et le toluène, qui lui donnent une touche sucrée, ou encore le 2-éthyl-hexanol, aromatique et légèrement floral. Il existe une molécule dont la concentration augmente dans les livres au fur et à mesure qu’ils vieillissent. Il s’agit du furfural, qui sent également l’amande, et qui est plus abondant dans les pages en coton ou en lin que dans celles en cellulose. Il est utilisé pour dater l’âge des livres.

Les pages des vieux livres jaunissent avec le temps. Cela est dû à la lignine, une molécule typique du bois, qui se décompose en acides qui dégradent la cellulose. Les pages des livres d’aujourd’hui contiennent moins de ce composé chimique, justement pour éviter la détérioration des volumes.
Désormais, lorsque vous vous rendrez dans une bibliothèque, pensez que chaque livre offre non seulement une histoire, mais aussi un parfum unique et singulier. “
Un article de Serge Mielly (poète) via la page MIREPOIX Arts De Vivre

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