Le Grand Hôtel de la Reine, place Stanislas, deviendra un établissement 5 étoiles en 2026, un “palace”. Mais avant sa transformation, une grande vente a été organisée ce samedi 12 octobre 2024, pour le vider de tout son mobilier ancien et récent.
Samedi dernier, en effet, les « futés » ont fait, pour sûr ! de bonnes affaires, remplissant leurs camionnettes de mobilier de style, voir d’époque, pour des sommes ridicules, 150 € pour un dessus de marbre avec sa commode Louis XV, 300 euros pour une Vitrine De Style Louis XV époque Napoléon III – Vernis Martin – XIXe s., une table Louis XV avec ferrures dorées, girandoles, le tout bien moins cher que des meubles ikéa.
Ça valait le coup !
L’histoire ne fait que se répéter car cet évènement ressemble à s’y méprendre au démantèlement des jardins et du château de Commercy en 1766-1767.
Ainsi va la Lorraine !
Après cette grande braderie, on peut se demander où sont passées les pièces du patrimoine lorrain présentes dans l’hôtel, autrement dit « l’âme » du pavillon Alliot datant du XVIIIe siècle.
Où se trouve désormais ce tableau d’époque d’une jeune femme de la cour de Lunéville, photographié en 2019, et qui était accroché sur l’un des murs du pavillon ?
Rare pièce patrimoniale, espérons qu’il a été remis au musée des Beaux-Arts de Nancy.
En effet, l’ancien pavillon de M. Alliot, intendant du roy Stanislas, cachait bien des trésors,… dont l’histoire de Rosette Alliot, qui passionna les foules en 1750.
Les lieux étaient miraculeusement restés dans « leur » jus et dans leur distribution d’origine, ce qui faisait leur charme.
Quoi de plus ordinaire que la future « probable » “décoration « gris taupe », « Stark » et compagnie,… que l’on retrouve dans tous les palaces du monde ?