Je suis tombée sur cette horrifiante histoire en cherchant des infos sur Voltaire.
Selon certaines sources, le petit François Marie Arouet serait né, en 1694, sur l’île de la Cité à Paris, enfin peut-être, car lorsqu’on parle des origines de Voltaire, rien n’est jamais sûr.
Lui-même se plaisait à brouiller les pistes, évasif sur le jour de sa naissance, il prétendait même ne pas être le fils de son père…
Mais une chose est sûre, c’est que Zozo (surnom donné par sa mère) passa son enfance sur l’île de la Cité, aux marches du Palais.
Son père était notaire, et un notaire très en vue.
La famille Arouet habitait donc au coin de la rue de Nazareth et de la rue de Jérusalem.
Mais M. Arouet fut également domicilié à quelques rues de là (avant ou après la naissance de Zozo) rue des Marmousets, dans la maison qui fait l’angle avec la rue de Glatigny.
Et nous arrivons à l’histoire qui nous occupe car la rue des Marmousets fut le théâtre, au XVe s., d’une histoire plus que sordide ! et notre Zozo, qui devait traîner dans le quartier, devait certainement la connaître, brrrrrrrr…
Car on raconte encore aujourd’hui, que dans la rue des Marmousets, des crimes horribles ont été commis au XVe s. par un barbier et un pâtissier.
Les deux hommes avaient eu l’idée de réunir leur compétences professionnelles pour réaliser de délicieux petits pâtés… à la chair humaine, dont raffolait, dit-on, le roi Charles VI.
C’est le chien de l’une des victimes, un jeune étudiant allemand, qui aurait donné l’alerte en aboyant.
On découvrit alors la cave de l’horreur, je vous passe les détails sordides.
Les deux hommes avouèrent leurs crimes et furent brûlés vifs peu après en place de Grève le jour même de la sentence.
La légende de Sweeney Todd, passée dans le folklore anglais, rappelle cette histoire criminelle et a inspiré Tim Burton.