Hâte de vous présenter “mon petit dernier” ou plutôt ma “petite dernière” : Marie-Anne Collot – Sculptrice des Lumières et dont voici le dos de couverture :
“Comment imaginer qu’à l’aube du XIXe s., les Nancéiens et les Nancéiennes pouvaient croiser, dans les rues de leur ville, Marie-Anne Collot (1748-1821), sans savoir que cette femme élégante et discrète était en réalité la seule sculptrice française du XVIIIe s.
« […] C’est un phénomène assez rare pour être unique. Elle a fait plusieurs bustes d’hommes et de femmes très ressemblants et surtout pleins de vie et de caractère. […]. » Grimm à Catherine II, 1766.
Découvrez comment, grâce à une concordance d’évènements et de rencontres, une petite parisienne, née à l’aube d’un nouveau monde et placée par son père comme modèle dans les ateliers du Louvre, devient une artiste d’avant-garde copiée par les plus grands statuaires de son temps. Formée au dessin, au modelage et à la sculpture par Jean-Baptiste Lemoyne et Étienne-Maurice Falconet, Mlle Collot, surnommée affectueusement Mlle Victoire par son ami Diderot, connaît une ascension sociale vertigineuse à la cour de Russie où elle détient, à 18 ans seulement, le titre très envié de « portraitiste de Catherine II ». Boudée par l’Académie royale, puis terrorisée par la tourmente révolutionnaire, Marie-Anne Collot, devenue immensément riche, fuit son domicile parisien de l’Isle Saint-Louis pour se réfugier en Lorraine avec sa fille Marie-Lucie.
Marie-Anne Collot, sculptrice des Lumières
À paraître prochainement chez LIRALEST !