Justine Cabaret Duronceray, petite danseuse de Lunéville, surnommée “la Chantilly”, fut danseuse, comédienne, musicienne virtuose, autrice-compositrice, réformatrice, et créatrice, avec son mari, de l’Opéra-comique en France.
Découvrez sa vie ici :
https://www.histoiresgalantes.fr/blog/2017/01/25/une-petite-danseuse-de-luneville-creatrice-de-lopera-comique/
Dans le cadre du cycle de rencontres consacré aux femmes de théâtre, la BnF met en lumière les femmes scénographes, éclairagistes et costumières.
Article BnF :
Au XVIIIe siècle s’opère une réforme du costume théâtral, lui apportant plus d’authenticité, au cœur de laquelle se trouve une femme de théâtre : Justine Favart.
Comme en témoigne cette gravure de Jean Daullé, l’actrice porte une robe de laine, un tablier, un chapeau de paille, sa croix d’or et ses fameux sabots – une révolution pour l’époque.
Ce précieux portrait retranscrit non seulement les détails de l’habillement mais aussi son regard malicieux et sa posture imitant celle d’une jeune paysanne.
« Avant elle, les actrices qui représentaient des soubrettes, des paysannes, paraissaient avec de grands paniers, la tête surchargée de diamants, et gantées jusqu’au coude. » écrit son mari Charles-Simon Favart. L’apport de Justine Favart au costume de scène est l’un des multiples exemples de l’importance des femmes dans l’histoire du théâtre.
Si le travail en coulisses participe à garder l’apport des femmes relativement discret, Geneviève Soubirou et Marie-Christine Soma (éclairagistes), ainsi que Philippine Ordinaire (scénographe) partageront leurs analyses sur le sujet lors de notre prochaine conférence « Femmes de théâtre ».
Rendez-vous le 9 avril à 18h30
Richelieu
Salle des conférences
Justine Favart, gif © PFDebert 2017