Au XVIIIe s., le souper libertin affiche clairement la volonté des convives de mêler les plaisirs de la chair et de la bonne chère. Intimité, tranquillité et discrétion sont de mise lors de ces repas nocturnes qui jouent le rôle de préliminaires à l’amour et à la débauche sexuelle. Mais la recherche d’intimité et l’absence de domestique n’empêche pas un certain raffinement des mets. Le vin blanc et le Champagne remplissent bien souvent les verres et enivrent les sens. On recherche les effets aphrodisiaques des huitres… ou du fromage de Roquefort. (article exposition 205 MAD Bordeaux)
Il semble bien que les Chartreuses, pavillons bucoliques que Stanislas fait construire le long du canal dans les jardins de Lunéville, soient des endroits rêvés pour ces soupers libertins, et les courtisans s’y amusent en toute liberté !
Les chartreuses©Musee de Lunéville Château des Lumières
©Souper chez le prince de Conti, 1766
Article © DR Pascale Fourtier Debert
Il est vrai que par le passé, le libertinage était assez populaire dans les classes nobles. Aujourd’hui, et fort heureusement, cela c’est fortement démocratisé et c’est pas plus mal.
Julie, Rédactrice pour LaFranceLibertine.com