Exposition “L’âge d’or de la peinture anglaise” au musée du Luxembourg, la Tate Gallery a juste oublié d’y présenter “quelques” artistes femmes (1), mais l’exposition n’en est pas moins très agréable !
La peinture anglaise au XVIIIe siècle a quelque chose d’inachevé qui laisse entrevoir les prémices de l’impressionnisme.
Si les peintres anglais ne vivent que de commandes de portrait, ils y transposent une liberté toute nouvelle qu’ils ont inventée dans la peinture de paysage.
En effet leur style s’échappent littéralement dans la peinture de paysages, un genre qui ne leur rapporte rien mais qui est source d’expériences inédites, cette liberté d’action constituant l’un des traits dominants de la peinture anglaise. A la fin du XVIIIe siècle, la mode du « grand tour » impose de nouvelles techniques et l’aquarelle, plus simple à transporter que l’huile, devient le médium idéal pour restituer ses souvenirs de voyage.
Turner et Constable sont les plus beaux exemples de cette recherche de technique libre capable de s’adapter aux caprices de la nature et ils excellent dans l’art du paysage idéalisé et dont la forte inspiration vient des œuvres de Claude Gellée, dit le Lorrain !
(1) La Royal Academy of Arts (London) est créée le 10 décembre 1768 par le roi George III, le peintre Joshua Reynolds en est le président. A sa création sont présentes deux femmes, Mary Moser et Angelica Kaufmann que d’autres suivront en tant qu’exposantes ou membres, dont Margaret Carpenter, Maria Cosway, Emma Crewe …
Exposition l’Age d’or de la peinture anglaise” Musée du Luxembourg – Paris
© L’honorable miss Monckton (détail)
Joshua Reynolds
Article et photographies©PFDebert2019