2 h de route pour aller voir un arbre !
Il est très difficile d’exprimer par des mots et par des images l’atmosphère qui entoure ce chêne de 600 ans, ultime témoin vivant de la Guerre de Trente Ans.
L’émotion est palpable.
Dix mètres au dessus de nos têtes, des branches-moignons semblent toujours vomir les crimes de la guerre.
En 1634, ont été pendus sur les branches de ce chêne tous les habitants du village de Kirscheidt dans les Vosges du Nord.
De 1618 à 1648, les mercenaires suédois, embauchés par les princes allemands protestants et soutenus par le roi de France, ont décimé des territoires entiers de l’Alsace à la Franche-Comté, en passant par la Lorraine.
Objectif lointain, préparer les territoires à l’absolutisme de la France en suivant l’adage “Les ennemis de mes ennemis sont mes amis.” (A méditer)
En Savoir + ici :
la-guerre-de-trente-ans-en-alsace
vosges-du-nord
blelorraine.fr
Ce qui est particulièrement cynique et glaçant dans cette gravure de Jacques Callot, concernant l’arbre aux pendus, c’est la scène qui se déroule à l’extrême droite. Un homme joue sa vie au D. Ceci sont lancé sur un tambour. S’il tombe sur le mauvais numéro. Il n’a plus qu’à monter l’échelle pour subir la pendaison. Bien sûr on peut penser que ce sont les mercenaires qui jouent au des. mais l’homme devant le tambour est penché en avant tête basse sans chapeau. C’est de toute évidence un prisonnier.
Un homme joue sa vie aux des.
Ceux-ci sont lancés ….