Emilie du Châtelet, célèbre mathématicienne lorraine (et française) du XVIIIe siècle, dont le travail influença Einstein et dont le génie fut oublié au XIXe puis au XXe siècle, sort tout doucement de l’oubli. On peut accéder désormais librement, notamment sur Gallica, à ses nombreuses productions.
On peut constater, en admirant son choix de gravures pour ses “institutions de physique”, [livre qu’elle écrivit en 1740 pour expliquer les lois de la physique à ses enfants], à quel point la transmission lui est chère, et à quel point elle aime ses enfants.
Elle évoque même, pour son chapitre sur le temps, avec beaucoup de pudeur et de tristesse et grâce à une très belle allégorie, la perte de son troisième enfant, Victor-Esprit, décédé à l’âge de 1 an, en 1733.