Un ensemble de bâtiments du XVII ET XVIIIe siècle, assez complexe siège rue Saint-Dizier à Nancy.
Décryptage :
Ce vaste ensemble comprend :
– au 139, l’ancienne Doctrine Chrétienne de Nancy qui court invisible de la rue, derrière les façades de la rue Saint-Dizier et donne sur des cours intérieures et sur un jardin,
– au 163 et à la suite, complètement indépendants, on trouve la chapelle du Noviciat des Jésuites, avec à sa droite ses anciens bâtiments (ancien Hospice Saint-Stanislas) ].
Les bâtiments des sœurs de la doctrine chrétienne comprennent 2 cours intérieures et une chapelle, l’ensemble est actuellement réhabilité en résidence de seniors proposant une centaine d’appartements en location. Une salle commune sera conçue dans une partie de l’ancienne église néo-gothique à droite des bâtiments avec pour éclairage naturel les vitraux !
La doctrine Chrétienne est une Congrégation fondée vers 1717 aux environs de Toul par le père Jean-Baptiste Vatelot pour l’enseignement des femmes dans les campagnes. Supprimée à la Révolution, rétablie par décision ministérielle du 12 avril 1804. Le 30 septembre 1804 les Soeurs Vatelottes devinrent les Soeurs de la Doctrine chrétienne de Nancy.
Les bâtiments de l’ancien noviciat des jésuites sont eux aussi actuellement en travaux car réhabilités en appartements privés ! La chapelle des Jésuites quand à elle, semble rester dans son jus !
Situé 163 rue Saint-Dizier, près de la porte Saint-Nicolas, le noviciat des Jésuites est un ensemble de bâtiments dont certains appartiennent à la communauté des Pères Jésuites jusqu’en 1768.
Après le départ des religieux, ils ont plusieurs fonctions et servent aussi à la mort de Stanislas et, sous l’impulsion de madame Adélaïde, d’hospice des enfants trouvés (dit Hospice Saint-Stanislas).
©PFDebert
Je réagis un peu tardivement……. Les bâtiments de l’ancien noviciat de Jésuites offrent sûrement des possibilités intéressantes, par contre la demeure ducale de Poussay … une vraie ruine – pas particulièrement esthétique – il faut avoir le moral pour entreprendre quelque chose là dedans. Pour les enfants trouvés, à l’hôpital saint Julien dont j’ai étudié les archives il y a plus de quarante ans, il y avait une fondation des enfants trouvés crée par Stanislas, qui existe longtemps après sa mort, jusqu’à la Révolution.